La thrombose veineuse, aussi appelée phlébite, désigne la formation d’un caillot dans une veine.
Elle peut être localisée à différents endroits, le plus souvent dans les membres inférieurs, mais également dans les membres supérieurs ou l’abdomen.
On distingue 2 types de thrombose veineuse :
> Les thromboses veineuses superficielles. Elles sont également appelées paraphlébites et sont bénignes car elles touchent des veines superficielles, visibles sous la peau.
> Les thromboses veineuses profondes. Ce sont les thromboses les plus courantes et elles sont plus graves que les superficielles. Le caillot est alors localisé dans une veine profonde et peut entraîner des complications graves.
La thrombose veineuse est généralement asymétrique, elle est rarement localisée des deux côtés. Cette une maladie qui survient chez les personnes d’un certain âge, même si le problème peut survenir parfois plus tôt (on a tous entendu parlé de jeunes – plutôt des femmes – victimes d’une phlébite).
En cas de thrombose veineuse, surtout profonde, il est important d’agir vite, c’est-à-dire de consulter. Car le risque majeur est le déplacement du caillot dans l’organisme. Il peut migrer vers les poumons (artère pulmonaire) et provoquer une embolie pulmonaire. Il existe heureusement des moyens efficaces pour traiter une thrombose veineuse, mais aussi pour la prévenir.
Thrombose veineuse : les symptômes
Parfois il y a peu de symptômes, mais en général, la thrombose superficielle provoque une douleur et une rougeur localisées.
En cas de thrombose profonde, la jambe devient lourde, gonflée, chaude et douloureuse. Cela peut être une douleur dans le mollet. Il devient alors urgent de consulter.
Les complications
Car les complications de la thrombose veineuse sont graves. Tout d’abord, le caillot dans la jambe peut entraîner des lésions des veines et donc une mauvaise circulation du sang.
A la longue, cela peut provoquer une insuffisance veineuse chronique sévère, parfois compliquée d’ulcère (plaies chroniques) de jambe.
Autre complication : un caillot peut se détacher, migrer vers l’artère pulmonaire et provoquer une embolie pulmonaire qui peut obstruer la circulation du sang dans les poumons et être fatale.
Un examen sera proposé par le médecin pour établir avec certitude le diagnostic de thrombose veineuse, de phlébite : en cas de suspicion de thrombose veineuse, il faudra consulter sans attendre un médecin vasculaire pour effectuer une échographie-doppler.
Les médecins vasculaires s’occupent des veines, des artères, de la micro-circulation. Ils traitent des pathologies comme les artérites, les varices, les phlébites, la maladie de Raynaud, les affections de la circulation sanguine… Ils réalisent des examens complémentaires comme une échographie-doppler couleur.
Thrombose veineuse : les traitements
Le traitement de la thrombose consiste généralement en un traitement à base d’héparine en injection (un anticoagulant injectable) pendant une semaine, suivi d’un anticoagulant oral (anti-vitamine K) pendant plusieurs mois, parfois à vie.
Mais depuis quelques temps, il existe de nouveaux anticoagulants en comprimés, différents des anti-vitamine K et utilisables dès le début du traitement, sans contrôle sanguin. Pour une thrombose veineuse profonde, le traitement sera de 3 mois, ou à vie selon les cas.
En plus de ces traitements médicamenteux, nécessitant une surveillance médicale, les jambes doivent être entourées de bandes de compression (contention).
Il existe aussi des moyens pour prévenir une thrombose veineuse : s’occuper de ses jambes surtout si l’on souffre d’insuffisance veineuse ou de varices. Il faudra consulter un médecin pour prendre en charge ces problèmes et empêcher au maximum qu’un jour ou l’autre une thrombose veineuse survienne.
En fonction des troubles que l’on présente, un médecin spécialiste vasculaire peut être consulté. Les traitements envisagés peuvent aller de la sclérose de varices ou de varicosités, à un stripping ; mais aussi par l’application de conseils d’hygiène de vie… au port de chaussettes ou de bas de compression.