Stress : les clés pour le maîtriser

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Je stresse, tu stresses… tout le monde stresse et heureusement ! C’est un phénomène indispensable à l’adaptation de notre organisme aux contraintes extérieures. Le problème est l’excès de stress, et notre mode de vie y contribue et peut entraîner toute une série de désagréments parfois sérieux.

La réaction au stress est gouvernée par le système nerveux, et aussi par les hormones et les glandes qui les sécrètent. L’hypothalamus et l’hypophyse, petite glande à la base du cerveau, et les surrénales, au-dessus des reins, en sont les principales actrices. Elles sécrètent différentes hormones qui agissent sur un grand nombre d’organes.

Si les situations de stress sont mal vécues, trop répétées… des symptômes et des troubles surviennent. Les effets néfastes du stress sont multiples.

Ils englobent, d’abord, tous les “petits troubles” qui nous font dire que l’on n’est pas bien, mal dans sa peau : la fatigue, les troubles du sommeil, la nervosité et même des perturbations de la libido. Mais les répercussions peuvent être encore plus importantes.

Les désordres sont également digestifs : ballonnement, diarrhée, maux de ventre… les intestins souffrent souvent. Mais attention, quand de tels symptômes surviennent, avant de parler des conséquences du stress, le médecin doit d’abord s’assurer qu’il n’y a pas d’autres causes dites organiques.

Le coeur lui non plus n’aime pas être mis à mal par trop de stress. Ce dernier est même considéré comme un facteur pouvant intervenir – dans une certaine mesure – sur les infarctus du myocarde et l’hypertension artérielle. Les palpitations, par exemple, pourraient être en partie liées au stress.
La peau peut également porter des marques du stress : plusieurs maladies sont plus ou moins aggravées par le stress. C’est le cas de la dermite séborrhéique, du psoriasis ou de l’eczéma.

Stress : les causes

Le stress correspond à une réaction programmée de l’organisme. Quel que soit le stimulus responsable, notre corps réagit de façon plus ou moins identique : le rythme cardiaque s’accélère, des sueurs apparaissent… Si la peur ou l’émotion est plus intense, des réactions physiques plus marquées peuvent se produire comme des nausées, des vomissements. Les symptômes psychiques se couplent aux manifestations physiques.

Les causes du stress varient en fonction des individus, toute situation jugée physiquement, psychologiquement ou émotionnellement « difficile » peut engendrer un stress. Ainsi, un baptême de parachute, un entretien d’embauche… peuvent déclencher cette réaction. En fait, la réaction diffère selon les personnes.

On pourrait distinguer trois stades dans le stress : 

  • La réaction d’alarme où le corps se prépare à réagir. Le coeur bat plus vite afin d’apporter plus de sang et d’oxygène aux muscles, la respiration devient courte et rapide, tandis que l’organisme “mobilise son carburant”, le sucre et les graisses.
  • La phase de résistance survient au moment où l’organisme “s’adapte à l’agression”. Les réflexes sont rapides, les capacités physiques et intellectuelles en éveil maximal. D’autres phénomènes physiologiques interviennent pour permettre au corps de tenir.
  • La phase d’épuisement survient quand le stress persiste, ou est trop important pour la personne. Le corps ne peut plus alors assumer cette mobilisation de ressources. C’est à ce stade que les effets pathologiques du stress risquent de survenir.

En cas de stress post-traumatique, l’événement déclencheur est connu. Ce peut être un accident, un attentat ou une catastrophe naturelle. La personne atteinte de stress post-traumatique peut en avoir été victime ou simplement témoin. Elle ne parvient pas à « encaisser » le choc, les images du drame la hantent, la nuit en cauchemars, mais aussi parfois alors qu’elle est éveillée. A ceci s’ajoute des symptômes de la dépression qui peuvent être très sévères. La prise en charge du stress post-traumatique demande l’avis d’un spécialiste.

Stress : les traitements

Difficile de combattre un adversaire invisible ! Comment peut-on alors gérer son stress ? Si on se sent stressé, angoissé, il faut d’abord essayer de déterminer l’origine du stress pour intervenir avec un traitement. C’est souvent dans le cadre professionnel ou familial que le problème se situe. Un patron difficile, des enfants qui dorment moins que d’habitude ou un changement d’habitudes peuvent suffire.

Le problème identifié, il faut soit l’éviter, ce n’est pas toujours facile, soit apprendre à s’en accommoder. Chacun peut développer des attitudes qui l’aideront à mieux supporter cette pression. Il peut être utile, par exemple, de se ménager des plages de calme dans la journée ou de veiller à avoir un rythme de vie plus détendu avec des loisirs programmés.

Il faut aussi savoir décompresser. Toutes les techniques de détente et de relaxation sont valables. Yoga, sophrologie, sauna, massages… le tout est de trouver une activité qui plaise.

Il n’existe pas vraiment de médicaments indiqués pour le stress, sauf s’il existe certains symptômes liés au stress : angoisse, anxiété généralisée, ou dépression. Si vous avez des symptômes trop importants, il faut en parler à votre médecin qui pourra le cas échéant prescrire un remède ponctuel.
En cas d’anxiété, d’angoisses… des médicaments spécifiques peuvent être indiqués. Mais la meilleure solution est sans doute une thérapie cognitive et comportementale.

La psychothérapie peut elle être un anti-stress. Par une thérapie comportementale, par exemple, ces personnes apprendront à faire face à certaines situations difficiles. Assez souvent, au bout de quelques séances, on obtient de bons résultats.

Pour les adeptes des médecines dites douces, l’acupuncture peut être une des solutions. Si l’on envisage une prise en charge par l’homéopathie de son stress, il faudra tout d’abord en parler à un professionnel de santé (pharmacien ou médecin) qui saura vous aider. Voici, quelques solutions homéo qui peuvent être proposées comme traitement en cas de stress :

  • si anxiété : Sédatif PC® (2 comprimés à sucer 3 fois par jour),
  • si trac : Zenalia® (1 comprimé matin et soir, et + souvent si nécessaire), ou Gelsenium 15 CH, 5 granules par jour, à répéter selon l’intensité des sympômes.
  • si crise de panique : Aconit 30 CH (1 dose à renouveler ½ heure après, si nécessaire),
  • si agitation, précipitation : Argentum nitricum 15 CH (5 granules par jour).

On recommande aussi de prendre un complément nutritionnel à base de magnésium.

A noter qu’une alimentation équilibrée (voire des compléments nutritionnels), un bon sommeil et de l’exercice physique (sport d’endurance : marche, vélo, course à pied, natation) ont une place importante au côté du traitement homéopathique, pour retrouver durablement votre équilibre et votre santé.

Stress : Sources et notes

> Cungi, Charly. (2003). Savoir gérer son stress. Retz.

> Servan-Schreiber, D. (2003). Guérir : Le stress, l’anxiété, la dépression sans médicaments ni psychanalyse. Paris: Laffont.

> Olivier, S. (2000). Comment se préserver du stress? Paris: Guy Trédaniel Editeur, Paris.

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