Les préservatifs sont un moyen de contraception efficace et en plus ils protègent des infections sexuellement transmissibles (IST). C’est le seul moyen de se protéger contre le SIDA.
Le préservatif masculin
Les préservatifs masculins sont des étuis en latex fin que l’on déroule sur le pénis, du prépuce vers la base, alors qu’il est en érection. Il faut le mettre avant un rapport sexuel, avant la pénétration et l’enlever après l’ éjaculation.
Le préservatif a un petit réservoir qui se trouve au bout du pénis et qui permet de recueillir le sperme. Celui-ci ne remontera donc pas dans les voies génitales de sa partenaire et celle-ci ne sera pas enceinte pour cette fois-ci.
Le préservatif féminin
Les préservatifs féminins sont conçus sur le même principe mais c’est la femme qui met le préservatif dans son vagin. Il se présente sous la forme d’une gaine lubrifiée munie d’un anneau souple à chaque extrémité.
Les préservatifs féminins ont un avantage sur les préservatifs masculins parce qu’ils peuvent être mis en place dans le vagin quelque temps avant le rapport sexuel et enlevé plus tard.
Le préservatif et les jeunes
Chez les jeunes, le préservatif est largement utilisé non seulement comme moyen de contraception mais aussi comme moyen de protection contre les IST à condition de l’utiliser comme il faut, au bon moment, ne pas arracher le sachet avec les dents, éviter les coups d’ ongle.
On préconise aux jeunes filles d’utiliser un moyen de contraception, comme la pilule, et un préservatif pour plus de sécurité, et éviter ainsi une infection sexuellement transmissible.
Pour les nouveaux utilisateurs, il faut bien lire la notice d’emploi avant utilisation et puis, peut-être faire des essais avant que la première fois n’arrive ?
Si le préservatif s’est déchiré pendant le rapport, ou si l’on a un doute… il faut penser à une contraception d’urgence ( pilule du lendemain).
Pour prévenir tout risque de transmission du Sida, l’usage du préservatif est impératif en cas de fellation. Il faut aussi l’utiliser en cas de rapport anal.
Source :Le grand livre de la gynécologie, Collège national des gynécologues obstétriciens français, Eyrolles, 2013.