Maladies Sexuellement Transmissibles – MST

Maladies Sexuellement Transmissibles - MSTPin

Les MST, ou maladies sexuellement transmissibles, se transmettent lors des rapports sexuels tous confondus : relations sexuelles vaginales, anales ou bucco-génitales.

Les maladies sexuellement transmissibles nommées aussi infection sexuellement transmissibles (IST) sont causées par des agents infectieux, plus particulièrement par des virus ou des bactéries. Les principales sont : l’infection à chlamydia, ou chlamydiose, les infections à gonocoques, ou gonococcies, le papillomavirus (ou HPV) la syphilis, l’ herpès génital, et le SIDA.
Les symptômes sont variables d’une MST à l’autre. Leur expression clinique peut être limitée à la région génitale, ou généralisée, avec des localisations extra-génitales.

Parmi les différents symptômes et syndromes provoqués par les maladies sexuellement transmissibles, on trouve : l’ure´trite (brûlures et écoulement par le canal urinaire), les ulcérations ge´nitales, le bubon (ganglions inguinaux purulents, leucorrhées (pertes blanches), l’orchi-e´pididymite et les douleurs pelviennes (dans le bas ventre).

Certaines MST peuvent cependant passer inaperçues et se déclarer que quelques mois plus tard (comme le SIDA, la syphilis, etc.).
Le diagnostic est généralement confirme´ par les prélèvements directs (de la zone génitale) et par une prise de sang, qui doit comprendre des sérologies. Dès lors qu’une maladie sexuellement transmissible est diagnostiquée, les autres doivent être recherchées.

Le traitement associe la prescription d’un anti-infectieux et la mise en place de règles d’hygiène préventives.

Maladies Sexuellement Transmissibles – MST : les causes

Les facteurs de risque des maladies sexuellement transmissibles (MST), appelées aussi infections sexuellement transmissibles, toutes confondues, sont les suivants : le sexe féminin, la précocité du 1er rapport sexuel, la multiplicité des rapports sexuels, une infection par le virus de SIDA, un antécédent de maladie sexuellement transmissible…

1 – Les causes bactériennes.

L’infection à chlamydia est une maladie sexuellement transmissible très répandue en France. L’infection à chlamydia est due à la bactérie chlamydia trachomatis, particulièrement contagieuse.

La syphilis est une aussi maladie infectieuse sexuellement transmissible très contagieuse, causée par la bactérie treponema pallidum. Après une régression dans les années 80-90, grâce aux campagnes de prévention contre le sida, cette infection est en recrudescence depuis ces dernières années.

2 – Les causes virales.

L’herpès génital est dû au virus HSV2 (herpès simplex virus 2). En France, plus de 2 millions de personnes seraient touchées par cette infection. Une fois infectée, la personne le reste toute sa vie, bien que le virus puisse demeurer latent pendant de longues périodes.

Concernant le virus du SIDA, il est présent dans les sécrétions sexuelles (sperme et sécrétions vaginales). Il peut se transmettre par contact avec une muqueuse (zone tapissant la bouche, le vagin, le pénis, l’anus). La transmission peut donc avoir lieu lors d’une fellation non protégée. Avec tout nouveau partenaire, le préservatif est de mise : une personne porteuse du VIH, même non malade, est contagieuse.

Il existe d’autres infections sexuellement transmissibles, comme celles à gonocoque (blennorragie), ou encore l’hépatite B qui peut se transmettre par voie sanguine ou sexuelle, etc.

Maladies Sexuellement Transmissibles – MST : les symptômes

Les symptômes des maladies sexuellement transmissibles (MST), appelées aussi infections sexuellement transmissibles, peuvent être différents en fonction de l’agent infectieux responsable.

1 – Les symptômes de la chlamydiose.

La particularité de cette infection sexuellement transmissible à Chlamydia est de ne causer que peu de symptômes. Si symptômes il y a, il s’agit chez la femme de pertes vaginales anormales, de douleurs abdominales ou pelviennes. Chez l’homme, il s’agit d’un écoulement pénien, d’une brûlure en urinant.

Cette (quasi) absence de symptôme est en fait à risque… Car chez la femme, la maladie peut atteindre les trompes utérines, et provoquer une salpingite susceptible d’entraîner une infertilité, liée à des phénomènes d’adhérences, sans être réellement avertie.

Divers examens permettent de diagnostiquer une chlamydiose : prélèvements chez la femme, urétral chez l’homme.

2 – Les symptômes du papillomavirus.

Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus qui peuvent affecter la peau, ou les muqueuses. En fait, tout dépend du type d’HPV impliqué. Il existe plus d’une centaine d’HPV différents, connus.

Chez l’homme et chez la femme, ce virus peut entraîner la formation de condylomes génitaux, des excroissances (comme des verrues) qui se développent au niveau de la vulve, dans le vagin ou autour de l’anus, ainsi que sur le pénis, le scrotum.

De nombreuses lésions dues au HPV passent inaperçues et guérissent toutes seules ; mais au moindre symptôme, il est important de consulter. Certains papillomavirus risquent d’engendrer un cancer du col de l’utérus. D’où la recommandation, aux jeunes filles, de se faire vacciner contre les HPV dès l’âge de 11 ans.

3 – Les symptômes du SIDA.

Le sida est une maladie qui entraîne une diminution des capacités naturelles de l’organisme à se défendre contre les infections. On parle d’immunodépression. La symptomatologie du SIDA se répartit en 3 phases. Le stade C, qui correspond au stade SIDA à proprement parler, est caractérisé par des infections dites opportunistes.

4 – Les symptômes de la syphilis.

La syphilis est une maladie complexe qui provoque divers symptômes aux différents stades de l’infection. Si elle n’est pas soignée, elle peut entraîner des complications graves. Le premier symptôme de la syphilis est généralement une petite plaie indolore (chancre) dans la région du contact sexuel qui disparaît en l’espace de quelques semaines. Peu après la guérison de la plaie, on constate une éruption sur tout le corps, des ganglions lymphatiques enflés, de la fièvre ou de la fatigue. Ces symptômes disparaissent également, mais la syphilis reste dans l’organisme si l’infection n’est pas traitée. Et d’autres organes risquent d’être touchés.

Maladies Sexuellement Transmissibles – MST : les traitements

Le traitement des maladies sexuellement transmissibles (MST) appelées aussi infections sexuellement transmissibles repose sur la prescription d’un anti-infectieux, si possible en dose unique. La chlamydiose et la syphilis, par exemple, se soignent facilement avec des antibiotiques prescrits pas le médecin.

Le traitement du SIDA repose quant à lui sur l’association de plusieurs antirétroviraux. Si les traitements ont fait d’énormes progrès ces dernières années, ils ne permettent cependant pas une guérison. D’où l’importance de la prévention, seule arme réellement efficace.

Quant à l’herpès génital, aucun remède ne permet aujourd’hui de l’éradiquer complètement. Des traitements oraux et locaux (des antiviraux) permettent cependant de diminuer la gravité des symptômes, la durée et la fréquence des poussées récurrentes.

Ce traitement contre les MST nécessite d’appliquer des règles d’hygiène. La principale peut être par exemple l’abstinence sexuelle jusqu’à la disparition des symptômes (comme en cas d’herpès génital), ou la guérison.

La mise en place du traitement contre les maladies sexuellement transmissibles ne doit pas faire oublier les règles de prévention des MST. Celle-ci comprennent le dépistage d’autres MST associées, le dépistage et le traitement de(s) partenaire(s) sexuel(s), l’usage des préservatifs, et éventuellement la vaccination contre deux agents sexuellement transmis (HPV et hépatite B).

À noter que les préservatifs évitent la transmission des infections sexuellement transmissibles, telles que l’herpès et l’HPV, uniquement s’ils couvrent la lésion. Si ce n’est pas le cas, l’infection peut être transmise par contact cutané.

Maladies Sexuellement Transmissibles – MST : sources et notes

– Item n° 95 : Infections sexuellement transmissibles (IST) : gonococcie, chlamydiose, syphilis, Pilly – Pre´paration ECN – Items 95-343 – ©CMIT.

– Item n° 343 : E´rosions et ulce´rations muqueuses, Pilly – Pre´paration ECN – Items 95-343 – ©CMIT.

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