Les coliques du nourrisson

Les coliques du nourrisson sont très souvent la hantise des jeunes parents. Bébé n’a que quelques semaines qu’il se met déjà à pleurer et se tortiller après les repas, sur un rythme quasi-quotidien.

Les coliques du nourrisson se manifestent quelques semaines après la naissance, avec un pic entre 6 et 12 semaines. Puis elles disparaissent spontanément vers 3-4 mois.

Elles sont sans gravité : votre enfant n’est pas « malade », même s’il a l’air de souffrir ! Quand l’épisode de colique passe, bébé est tranquille et normal.

A noter que ces coliques sont plus fréquentes chez les bébés allaités.

Quels sont les signes des coliques du nourrisson ?

  • Chez le bébé, les coliques se manifestent par des douleurs du ventre qui font pleurer très fort.
  • Bébé se tord, crie, devient rouge et ses pleurs sont souvent inconsolables.
  • Son ventre peut devenir assez dur et ballonné.
  • Il a un sommeil agité.

Même si les coliques du nourrisson ne sont pas graves, elles inquiètent… et parfois nécessitent l’avis d’un médecin.

Par exemple, en cas de pleurs incessants chez un bébé associés à d’autres symptômes (fièvre, vomissements…), il est conseillé de consulter un médecin pour s’assurer qu’il n’y a pas d’autres problèmes (reflux gastro-oesophagien, constipation…).

Dans cette situation, comment être certain qu’il s’agisse bien d’une simple colique ? Et quels conseils donner aux mamans dépassées par les cris endoloris de leur bébé ? Comment soulager bébé ?

Cet article fait le point sur ce trouble très fréquent, qui touche les tout-petits, et indirectement leur maman…

Coliques du nourrisson : les causes

Les causes des coliques du nourrisson sont difficiles à identifier. Selon l’hypothèse la plus probable, elles seraient une conséquence du processus d’évolution de l’intestin de certains bébés, pour arriver à la maturité nécessaire pour assurer la digestion.

La colique du nourrisson est une ‘crise’ spasmodique intestinale, parfois pluriquotidienne, qui se déclenche à l’improviste et se termine aussi sec après s’être fait entendre pendant de longues minutes.

Alors que bébé était souriant et semblait comblé par son repas, il se met soudainement à pleurer. Il rougit, se tortille et reste très difficile à calmer.

Pendant la crise, l’abdomen de bébé est le plus souvent distendu (ballonné), et des gaz ou des éructations viendront soulager de façon passagère la crise douloureuse. Il est assez difficile par des moyens simples, de soulager le bébé.

En dehors des crises de colique, le nourrisson est en bonne forme, ne perd pas de poids, continue à manger normalement (en dehors de ces crises), et se développe bien.

Quand consulter un médecin ?

Comme expliqué auparavant, les coliques du nourrisson sont un phénomène courant et, en temps normal, sans gravité. Si bébé est en forme en dehors de ces crises douloureuses, vous n’avez pas à vous inquiéter.

Mais si ce n’est pas le cas, et en particulier si le bébé souffre d’autres symptômes comme :

  • diarrhée,
  • vomissements,
  • régurgitations,
  • fièvre,
  • amaigrissement, etc.,

… il ne s’agit pas de coliques simples du nourrisson !

L’apparition de ces signes impose, presque dans tous les cas, une consultation médicale.

Coliques du nourrisson : les traitements

Les coliques du nourrisson sont très courantes et sans danger. Il n’y a donc pas d’inquiétudes à avoir vis-à-vis de son bébé. Aussi, il faut savoir qu’il n’existe aucun traitement précis à donner à votre enfant.

Les médicaments antispasmodiques ont une efficacité limitée qui n’a pas été prouvée. En revanche, bues en tisane, certaines plantes aux vertus antispasmodiques, comme la camomille, la réglisse et la verveine, peuvent atténuer les coliques.

Les changements diététiques ne sont pas recommandés en première intention. Cependant, le changement de lait peut être proposé par le médecin en cas de troubles associés (régurgitations, etc.).

Quoi qu’il en soit, ne changez pas l’alimentation de bébé sans en parler à votre médecin.

Enfin, si les coliques du nourrisson sont une affection bénigne et transitoire, la présence d’autres symptômes remet en cause le diagnostic et justifie de ce fait une consultation médicale.

Les conseils pendant la crise

La seule règle, face à un nourrisson en crise difficile à apaiser, est de garder confiance en soi, et de rester tranquille. Ce n’est toutefois pas ce qu’il y a de plus simple, le plus dur étant parfois de se rassurer soi-même !

Pourquoi ne pas commencer par mettre une musique calme pour détendre un peu l’atmosphère ?

Certains préconisent de masser doucement (en cercle) le ventre de bébé, ou encore de le porter en position ventrale (à califourchon sur vos bras). Mais il faut savoir qu’aucun de ces remèdes ne marche à tous les coups.

L’important est d’avoir des gestes rassurants et de ne pas répondre par de l’agitation. L’intuition maternelle est souvent le meilleur guide qui soit.

Mais si vos ‘méthodes’ et les conseils donnés ne marchent pas, il n’y a pas de quoi culpabiliser. Ce dont le bébé a besoin dans ces moments douloureux, est une maman qui l’aime et qui le soutient.

Coliques du nourrisson : les conseils pendant la tétée

Que le bébé soit nourri au sein ou au biberon, quelques conseils peuvent aider à prévenir une éventuelle crise de colique :

  • La tétée doit se faire lentement, dans une atmosphère calme et détendue.
  • Évitez de chronométrer et laissez faire votre enfant… Il saura vous donner des signaux.
  • Si vous allaitez, ne changez pas systématiquement de sein au cours d’une tétée, mais offrez le même aussi longtemps que bébé tête. Si le débit diminue, et que bébé s’en agace, tentez la technique de compression du sein. Cela permet de donner à bébé le gras nécessaire pour sa digestion, concentré en fin de tétée.
  • Enfin, veillez à ce que bébé ait une bonne prise de sein. C’est la clé d’un allaitement facilité.
  • Pour les bébés au biberon, il est primordial de respecter les quantités de poudre par rapport aux quantités d’eau.
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