En réalité, le terme de “fracture” du pénis n’a pas lieu d’être, car le pénis ne contient pas d’os. Cependant, il est vrai qu’une lésion pénienne peut survenir lors d’actes sexuels, et le pourcentage de risque (qui est faible !) augmenterait selon les positions choisies : en voici le top 3.
Des médecins brésiliens viennent de publier une étude sur les facteurs qui engendrent une “fracture” pénienne. Même si les auteurs de ce travail, rappellent que ces accidents sont exceptionnels, ceux-ci se produisent plus souvent dans certaines circonstances. Parmi tous les cas de fractures péniennes diagnostiquées pas les médecins de cette étude, 2 fois sur 3, elles ont fait suite suite à un rapport hétérosexuel.
En cas de rapport hétérosexuel, voici le top 3 des positions les plus à risque de fracture pénienne :
1 – L’Andromaque (50%)
Lors de rapports sexuels, la moitié des cas de fracture du pénis étaient dues à la position de l’Andromaque, ou quand la femme est au-dessus de l’homme. La raison ? La femme met tout son poids sur le pénis de son partenaire, qui peut alors se plier et se déchirer.
2 – La levrette (28,6%)
Appelée « Doggy Style » chez nos amis anglophones, cette position où l’homme se trouve derrière sa partenaire peut, elle aussi, entraîner une “fracture” pénienne.
3 – Le missionnaire (21,4%)
Position dite de « base », le missionnaire n’est donc pas sans risque.
Pour parvenir à ces conclusions, des médecins brésiliens, ont recueilli les informations de patients masculins victimes d’une lésion pénienne, et admis pour cela en service d’urgence (entre 2000 et 2013), d’une région regroupant environ 3 millions d’habitants.
Les médecins à l’origine de cette étude ont contacté tous les patients qui s’étaient présentés aux urgences des différents hôpitaux de Campinas, afin de collecter des informations comme les symptômes, leur orientation sexuelle, leur âge, la position en cause dans l’accident,…
Rassurons-nous, la “fracture” du pénis est très rare, puisque dans ce travail, parmi la population étudiée (3 millions de personnes), en 13 ans, cet accident a été diagnostiqué chez seulement 42 patients dont l’âge moyen était de 34 ans.
En tout, ce sont les informations de 42 patients qui ont mené à ces résultats : Parmi les 42 patients concernés, 28 fractures sont la cause de rapports hétérosexuels, et 4 durant des rapports homosexuels, tandis que 6 d’entre eux se masturbaient. Pour les 4 restants, les conditions de survenue de l’accident n’ont pas été exprimées, ni retrouvées clairement !
Les symptômes de fracture pénienne les plus courant sont : une douleur, une perte de l’érection, et avoir entendu un craquement lors de l’accident…
Sources et notes : Leornado O. & all, Mechanisms predisposing penile fracture and long-terms outcomes on erectile and voiding functions. Advances in Urology, Volume 14, article ID 768158.