Le flexitarisme est un régime semi-végétarien. Il consiste en un végétarisme flexible, qui s’autorise (de temps en temps) la consommation de protéines animales. Cela peut paraître complètement illogique, mais c’est la voie choisie par les flexitariens.
Pourquoi adopter le flexitarisme ? La justification est simple : réduire sa consommation de protéines animales pour privilégier les protéines végétales. Très en vogue chez les trentenaires, et tous les adeptes du « manger sain et responsable » le flexitarisme est un concept modulable.
Un végétarisme flexible
La querelle entre végétariens et consommateurs de viande ne s’éteindra sans doute jamais. Cependant, les flexitariens semblent avoir trouvé un trait d’union entre ces deux modes d’alimentation. Même si leur leitmotiv prône la prédominance d’aliments végétaux, ils ne s’interdisent pas la consommation ponctuelle de protéines animales. D’ailleurs, le terme de « flexitarisme » dérive de « flexible » et de « végétarisme ».
Rappelons que le végétarien type ne consomme pas de viande ni de poisson, mais s’autorise les œufs et les produits laitiers. Il existe aussi d’autres pratiques plus restrictives du végétarisme.
Un régime équilibré ?
La pratique du flexitarisme semble couvrir les principaux besoins quotidiens par la diversité des aliments consommés. Libre à chacun de choisir le nombre de fois où les protéines animales entreront au menu. Alors, omnivores à prédominance végétarienne ou carnivores occasionnels ?
Les termes importent peu. Diminuer les risques de carences en diversifiant ses sources d’alimentation reste la clé pour une santé optimale. Le régime flexitarien a le mérite de remettre en question une consommation de viande trop importante. Par sa souplesse, il permet aussi des relations sociales moins conflictuelles (autour des menus !) que pour les végétariens.
Enfin, le flexitarisme (dit aussi régime semi-vegétarien) a montré son intérêt dans la prévention des maladies cardiaques et des Accidents Vasculaires cérébraux(AVC).
Flexitarisme : de l’impact carbone aux coûts
Il est possible de manger mieux tout en limitant notre impact sur l’environnement, et cela sans payer plus cher. C’est ce que révèle une étude co-réalisée par le WWF France et ECO2 Initiative. Voici les résultats de l’étude en images…
Notes et sources :
Auteur : Véronique Michelan