La pénétration

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Lecture réservée aux adultes.

La pénétration, l’union charnelle entre l’homme et la femme, désigne le moment où l’homme introduit sa verge dans le vagin de sa partenaire. Cette union des deux sexes n’est possible qu’en cas d’excitation suffisante des organes génitaux des deux partenaires.

Les préliminaires – c’est-à-dire les caresses sur les corps et plus particulièrement sur les zones érogènes et les caresses du sexe – sont donc souvent nécessaires (ou en tous les cas, conseillés) avant toute pénétration : Ils font monter l’excitation qui mène au désir de la pénétration, et mettent en place les conditions permettant à l’homme de pénétrer la femme, à savoir l’érection du pénis et la lubrification du vagin. Cette lubrification est très importante puisque c’est grâce à elle que la pénétration et les mouvements du sexe masculin se feront sans douleur.

Côté sensation, le moment de la pénétration est, chez l’homme comme chez la femme, un moment fort, car il correspond à l’union des deux corps.

Lors de la pénétration, la longueur du pénis dépasse légèrement la profondeur du vagin. Une pénétration profonde, ou des mouvements violents peuvent donc provoquer une légère douleur.

Les obstacles à la pénétration

Si la pénétration en tant qu’aboutissement de l’acte sexuel peut être une grande source de plaisir, elle peut également être douloureuse, voire impossible, dans certains cas. 

Chez certaines femmes, la lubrification du vagin peut être insuffisante pour la pénétration. C’est le cas de beaucoup de femmes après la ménopause, mais également d’un petit pourcentage de femmes jeunes…

Pour y pallier, il est important de ne pas négliger la phase des préliminaires, mais si malgré cela, la lubrification s’avère insuffisante, l’avis d’un médecin peut être utile. En effet, ce problème peut avoir des origines hormonales ou médicamenteuses, ou encore liées à une infection vulvo-vaginale.

Il est aussi possible d’utiliser des lubrifiants à base d’eau, à appliquer à l’entrée et à l’intérieur du vagin ou sur la verge.

Chez la femme vierge, la pénétration est souvent inconfortable, voire douloureuse, en raison de l’appréhension de l’acte et du déchirement de l’ hymen.

Autre obstacle à la pénétration : le vaginisme. Il est un processus complexe qui interdit toute pénétration vaginale. C’est la contracture involontaire des muscles à l’approche d’une pénétration vaginale. Ce resserrement réflexe des muscles se produit lors de toute tentative d’insérer dans le vagin un tampon, un spéculum ou, bien sûr, le pénis de son partenaire. L’acte sexuel est ainsi impossible, bien que les organes génitaux soient normaux.

La dyspareunie désigne, quant à elle, une pénétration douloureuse. C’est un phénomène assez fréquent (la dyspareunie concernerait une femme sur cinq !) qui constitue un vrai handicap pour la vie sexuelle du couple et nécessite un examen médical pour rechercher une éventuelle infection, une endométriose, une maladie vulvaire chronique…

A noter que les facteurs psychologiques (stress, mauvaise estime de soi, perception négative de la sexualité, abus sexuel antérieur) peuvent aussi parfois accroître la chronicité de ces douleurs.

A savoir que la pénétration peut aussi se faire par voie anale. On parle alors de pénétration anale ou sodomie. Si la pénétration anale a longtemps été réservée aux relations sexuelles entre hommes, elle est aujourd’hui de plus en plus pratiquée par des couples hétéro. Elle est notamment appréciée par les hommes, mais suscite toujours une certaine appréhension ou gêne chez de nombreuses femmes. 

Important :

Qu’il s’agisse de pénétration vaginale ou anale, il est indispensable de se protéger ! L’utilisation d’une contraception efficace est alors fortement recommandé.

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