Incontinence urinaire chez l’homme

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Même si l’incontinence urinaire est un problème qui touche beaucoup de femmes, les hommes ne sont pas épargnés : un million d’hommes seraient concernés.

Mais le tabou est tel qu’il est difficile d’établir des données précises. Un homme aura certainement plus de mal à parler de son incontinence urinaire… Pour la majorité des hommes, cette question d’incontinence, touche à la virilité ! On se sent prendre un coup de vieux. On a honte de soi.

Résultat : cela entraîne des conséquences sur la vie sociale. On a tendance à se cloîtrer, à fuir les rendez-vous avec les copains, les loisirs, les activités sportives…

Des conséquences sur la vie de couple. On se sent diminué et plus du tout sexy. D’autant que, si on arrive à cacher cela à son entourage, il est bien difficile de le dissimuler longtemps à sa compagne ! On se sent diminué, on perd confiance

Quoi faire ?

D’abord ne pas cacher cela comme une maladie honteuse ! Il faut en parler. A votre compagne qui saura vous accompagner dans la prise en charge du traitement.

  • Ne restez pas seul. Vous pouvez pour cela consulter votre généraliste : il est le premier contact. Il saura vous conseiller et si besoin vous orienter.
  • Rencontrez un urologue : il est le médecin spécialiste du système urinaire. Il saura établir le bon diagnostic et vous proposer le bon traitement.
  • Vous pouvez avoir besoin d’un kinésithérapeute ou d’un infirmier spécialisé. Ils peuvent vous aider pour entreprendre une rééducation.
  • Votre pharmacien peut aussi être votre allié. Il peut vous conseiller, au besoin, pour choisir des protections adaptées, le temps de trouver une meilleure solution.

Découvrez dans cet article toutes les solutions à l’incontinence urinaire chez l’homme. Elles permettent de venir à bout des fuites urinaires dont on est victime, et de leurs retombées psychologiques, sexuelles ou sociales.

Incontinence urinaire chez l’homme : les causes

La cause principale de l’incontinence chez l’homme est l’âge, malheureusement ! On en est tous là… Et c’est l’âge qui finit par nous apporter l’égalité entre les sexes. Même en ce qui concerne l’incontinence urinaire ! Quand on franchit le cap du grand âge, si 60% des femmes souffrent d’incontinence, 40% des hommes en sont également victimes. Une parité dont on se serait fort bien passé !

Les maladies de la prostate

La première cause de l’incontinence chez l’homme sont les maladies de la prostate. La prostate est cette petite glande (qui n’appartient qu’aux hommes) qui entoure le début de l’urètre (le tuyau qui amène l’urine de la vessie vers l’extérieur). Sa principale fonction est la production du sperme, auquel vont se mêler les spermatozoïdes, lors de l’éjaculation. Lorsque, pour une raison quelconque, la prostate grossit, elle gêne l’évacuation de l’urine (n’oubliez pas qu’elle entoure l’urètre). Du coup, pour compenser le blocage, la vessie doit travailler davantage. Ce qui finit par l’irriter. Elle se met à se contracter, d’où les envies pressantes et répétées.

Les suites d’une opération de la prostate

Lorsque, pour une raison médicale quelconque, le plus souvent un cancer, la prostate a dû être retirée (ce que l’on appelle une prostatectomie radicale), des fuites urinaires peuvent survenir, le temps de la cicatrisation. Chaque année, on estime que 15 000 hommes ont subi cette prostatectomie. Cette intervention chirurgicale menace directement le sphincter urinaire. Mais pas de panique ! Quelques jours, voire quelques semaines après l’intervention, le temps que la cicatrisation se fasse et le temps que l’organisme s’habitue à sa nouvelle anatomie, la continence va revenir. Un peu de patience.

La rééducation ou certains médicaments peuvent vous aider à aller plus vite. Mais, sachez-le, rééducation ou pas, l’incontinence ne va pas durer. L’incontinence ne persiste que très rarement : une fois sur vingt, environ. Et encore !

Dans le cas où l’incontinence persiste, des solutions existent, comme la mise en place d’un sphincter artificiel qui reste discret. D’autres solutions plus récentes existent également pour traiter cette incontinence.

L’adénome de la prostate

A partir de 45 ans, la prostate commence à augmenter de volume. C’est naturel. Normal. Cette augmentation de volume peut provoquer une gêne.

L’adénome de la prostate est une tumeur bénigne qui touche parfois les hommes à partir de 50 ans. Il s’agit en fait d’une augmentation du volume de la prostate.

La prostate entoure l’urètre. Si elle appuie dessus, l’urine s’écoule moins bien. Les effets, on les connaît : il faut pousser pour pisser. Il faut y revenir à dix fois… Et une fois sur huit, il va falloir être opéré, pour « déboucher » l’urètre. Si cela doit vous arriver, rassurez vous, vous n’êtes pas le seul : chaque année, plus de 100 000 hommes doivent être ainsi opérés ! (une intervention, la plupart du temps par les voies naturelles et sans conséquences opératoires). Cela dit, il n’est pas exceptionnel, après l’intervention, de ne pas retrouver un confort parfait pour uriner et se retenir. Cela ne durera pas. Il faut laisser le temps au corps de cicatriser.

Les maladies neurologiques

Certaines maladies neurologiques peuvent être la cause d’une incontinence, comme :

  • la maladie de Parkinson,
  • la sclérose en plaques,
  • une atteinte nerveuse liée au diabète,
  • les suites d’un AVC (accident vasculaire cérébral).

Incontinence urinaire chez l’homme : les symptômes

Chez l’homme, l’incontinence urinaire, cela peut n’être que quelques gouttes dans le slip, comme cela peut plus important et devenir un véritable handicap. Mais on parle véritablement d’incontinence, lorsque cela gêne la vie sociale.

> Quelques gouttes retardataires. Ce sont les petites gouttes d’urine qui mouillent le slip, quand on a fini d’uriner. Pas très gênantes, elles viennent de la fin de la vidange de l’urètre. Une technique, dite « anti-goutte », permet de les éviter. Mais, ces quelques gouttes peuvent aussi être le symptôme d’une maladie de la prostate ou de l’urètre. Le mieux, lorsque cela vous arrive, est donc d’aller consulter votre médecin, qui vous orientera vers un urologue.

> Des envies fréquentes et irrépressibles. On l’a tous éprouvé une fois au moins. Sauf que là, cela devient plus fréquent : on a tellement envie, cela devient tellement urgent, que l’on ne parvient plus à se retenir. Si cela vous arrive, vous devez aller consulter. Ces envies urgentes peuvent être le symptôme d’une maladie de la prostate, de la vessie, ou des nerfs qui commandent les voies urinaires.

> Des fuites à l’effort. On est en pleine activité sportive, ou en plein bricolage, on tousse, on éternue et hop ! C’est la fuite. Extrêmement gênant, surtout lorsque l’on n’est pas seul et qu’il faut, en plus, endurer le regard des autres. Dans ce cas, on n’attend pas. On ne s’enferme pas chez soi, on ne se mure pas dans le silence : on va consulter. Encore une fois, des solutions existent. Cette incontinence à l’effort, peut être la conséquence d’une ablation de la prostate. L’opération a pu endommager les tissus musculaires du sphincter urinaire. Les muscles pelviens sont trop faibles pour « verrouiller » la vessie, à eux seuls. C’est la fuite.

> Des écoulements d’urine permanents. C’est le symptôme de la forme la plus grave de l’incontinence masculine. Même chose ! Ne pas attendre que cela devienne un handicap ou que ça tourne à l’obsession. La cause de cette incontinence peut être le mauvais fonctionnement du sphincter urinaire, cela peut venir d’une prostate trop volumineuse qui empêche la vessie de se vider. Allez consulter immédiatement. Une fois la cause déterminée, un traitement sera mis en place.

Incontinence urinaire chez l’homme : les traitements

Différents traitements peuvent être proposés pour soigner ces fuites urinaires chez un homme.

La rééducation périnéale

La rééducation périnéale donne de bons résultats dans les cas d’incontinence urinaire peu sévère. L’objectif est d’améliorer le tonus du périnée et du sphincter. Pour cela, votre kinésithérapeute vous donne des exercices à effectuer. Il vous apprend à contracter les muscles de votre périnée. Il peut même agir sur le sphincter urinaire, en effectuant des petites stimulations électriques pour le solliciter et le renforcer.

Les médicaments 

Des traitements médicamenteux sont recommandés dans le cas d’une hyperactivité de la vessie. Ils ont pour effet de diminuer l’activité du muscle vésical. Ce sont, le plus souvent, des anticholinergiques.

Les interventions chirurgicales

> Le sphincter artificiel : il est recommandé dans le cas d’incontinence sévère. C’est un traitement qui fonctionne très bien et qui n’est pas gênant dans la vie quotidienne. Il s’agit d’une sorte de manchette, remplie de liquide, que le chirurgien place autour de l’urètre (comme l’était, avant, la prostate), à la manière d’une bague. Cette manchette est reliée à une pompe. Cette pompe est implantée sous la peau des bourses (discrétion assurée !).

Lorsque vous voulez vider votre vessie, vous n’avez qu’à appuyer sur la pompe. L’eau de la manchette s’évacue. Votre urètre n’est plus comprimé et l’urine peut s’écouler. Quelques minutes plus tard, la manchette se remplit à nouveau d’eau et resserre, de nouveau, l’urètre. Cela coûte, pour information, 6 000 à 7 000 euros, sans compter la pose, et est pris en charge par la Sécurité sociale.

> Les ballonnets autour de l’urètre : il s’agit d’une technique nouvelle consistant à implanter deux petits ballons gonflables autour de l’urètre pour le comprimer et réduire les fuites. Rien n’est apparent. Il est possible d’ajuster le volume de gonflage de ces ballonnets pour les adapter à chaque situation. Ils ne sont efficaces que lorsque l’incontinence est modérée.

> La bandelette sous l’urètre : cette petite bandelette est positionnée lors d’une courte intervention chirurgicale avec l’objectif de comprimer l’urètre et de diminuer les fuites. Cette nouvelle technique ne concerne que les incontinences modérées.

Les autres solutions

> L’étui pénien : le principe en est simple. Il s’agit d’une sorte de préservatif, de différents diamètres, souvent en élastomère de synthèse que l’on applique sur la verge. Cet étui, percé au bout, est raccordé, par un tuyau souple, à une poche qui recueille l’urine. Cette poche est fixée à la jambe. Il existe plusieurs sortes d’étuis péniens, en silicone, en élastomère, en latex, avec une bande adhésive ou des autoadhésifs… parlez-en à votre pharmacien, il saura vous conseiller. Cet étui pénien peut être utilisé pour les incontinences très sévères dans l’attente d’un traitement approprié.

> Les protections : elles sont conçues spécialement pour les hommes. Elles ont une forme de pyramide inversée, très enveloppante. On les met dans le slip, et c’est le slip qui les maintient bien en place. Le liquide des urines est transformé en gel, ce qui limite la sensation d’humidité.

> Et la thérapie cellulaire ?

C’est peut-être l’avenir, la recherche… Les essais cliniques sont en cours. L’idée : réparer le muscle déficient, en l’occurrence, le sphincter urétral. Pour cela, on pourrait injecter des cellules musculaires prélevées sur vous même, lors d’une biopsie. Ces cellules, multipliées en culture, pourraient, ensuite, être réinjectées à l’endroit qui le nécessite. A suivre !

Incontinence urinaire chez l’homme : les astuces pratiques

D’abord, n’attendez pas avant d’aller consulter. En prenant les choses assez tôt, vous pouvez limiter les inconvénients et, éventuellement, dépister une maladie, avant qu’elle ne devienne trop grave. Voici quelques astuces pratiques à savoir :

> Videz bien votre vessie : pour cela, prenez votre temps. Ne soyez pas trop pressé de quitter les toilettes.

> Evacuez jusqu’aux dernières gouttes. Après avoir uriné, attendez quelques secondes. Puis, avec votre main, appuyez doucement derrière les bourses, en poussant vers la base du pénis pour expulser les dernières gouttes. Secouez et serrez fort votre pénis. Et recommencez pour bien vérifier qu’il n’y a plus de gouttes d’urine dans l’urètre.

> Buvez, éliminez ! Ne vous privez pas de boire. Mais ne buvez pas à l’excès non plus. A votre soif, cela suffit. Un litre à 1,5 litre par jour, à adapter au climat et à l’activité sportive, cela empêche que l’urine ne se concentre trop et n’irrite votre vessie. Et buvez bien tout au long de la journée.

> Evitez les boissons diurétiques, comme les sodas, le café ou le thé.

> Faites du sport. Cela vous muscle partout ! Même là où vous en avez le plus besoin en ce moment. La natation, la marche à pied… sont recommandées.

> Ne gardez pas tout cela pour vous. Parlez-en à votre médecin, bien sûr, mais aussi à votre entourage qui vous aidera.

Incontinence urinaire chez l’homme : les conseils du médecin spécialiste

Interview du docteur Jean-François Hermieu, chirurgien urologue à l’hôpital Bichat, à Paris.

Est-ce qu’il existe des techniques chirurgicales, lors de l’ablation de la prostate, qui puissent éviter l’incontinence ?

Ces interventions conduisent toujours à un risque de léser le sphincter urinaire. Une intervention réalisée par un chirurgien spécialiste maîtrisant bien sa technique et réalisant suffisamment d’interventions, est la garantie des meilleurs résultats. Aucune étude de haute valeur scientifique n’a permis de prouver que l’utilisation de la coelioscopie ou d’un robot n’améliore la continence urinaire.

Il y a actuellement un débat concernant le traitement chirurgical du cancer de la prostate…

En effet, la prostatectomie radicale entraîne parfois une incontinence urinaire ou des problèmes d’érection très invalidants chez des hommes pour lesquels le diagnostic de cancer est porté de plus en plus tôt. Certains médecins considèrent que cette intervention serait proposée de manière excessive pour de petits cancers n’ayant pas ou peu de potentiel d’évolution.

D’un autre côté, le cancer de la prostate est une maladie potentiellement mortelle pour laquelle l’absence de traitement peut être dommageable. Je conseillerais de faire confiance à son urologue qui connaît bien cette maladie et tiendra compte du type de cancer dont vous souffrez, de vos antécédents, de votre âge avant de vous expliquer les choix possibles et de prendre avec vous une décision.

Est-ce que l’incontinence a réellement un rapport avec la performance sexuelle ?

Non. C’est dans la tête. Avec ces fuites, les hommes deviennent anxieux. Ils ont peur après un cancer, par exemple, de perdre leur virilité, leur sexualité. En fait, souvent, les hommes identifient mal le rôle de la prostate. Ils l’associent inconsciemment à la sexualité et à la virilité. Ils vivent souvent une ablation de la prostate, comme une mutilation. Et puis, la mise en avan, permanente de la performance sexuelle, suscite un sentiment d’angoisse, une peur de l’échec très forte chez les hommes.

C’est ce retentissement psychologique qui peut perturber l’érection. Il faut aussi rappeler que l’ablation de la prostate peut provoquer des lésions des nerfs de l’érection. Il faut toujours régler d’abord le problème de l’incontinence, avant de s’occuper des problèmes d’érection. Expliquer cela à nos patients, les rassurer, cela fait partie de notre mission.

C’est un tabou, les hommes n’en parlent pas. Faut-il vraiment en parler ?

Bien sûr. Il faut en parler ! Le fait de cacher, de minimiser les fuites urinaires, cela entraîne une méconnaissance. Et cette méconnaissance du problème génère une angoisse supplémentaire. On finit par ignorer qu’il existe des solutions. Que l’incontinence soit légère ou importante, il y a des solutions. Mais, si l’on n’en parle pas, on ne peut pas le savoir. Et, bien souvent, les femmes en savent plus que les hommes, sur tout cela. D’où l’intérêt aussi d’en parler à sa compagne.

Incontinence urinaire chez l’homme : le témoignage d’un patient

Gilbert, 67 ans, a bien voulu apporter son témoignage sur l’incontinence urinaire.

Que vous est-il arrivé ?

Le truc banal, je suppose. Un cancer de la prostate qui m’a été diagnostiqué il y a deux ans. Un choc. D’autant plus que j’ai une très jeune femme. Elle a presque trente ans de moins que moi. Nous avons deux jeunes enfants. Vous imaginez le choc. Je me suis dit : ça y est, c’est foutu ! Je vais tout perdre. Bref ! J’ai été opéré. Ma femme était très présente. Très maternelle, ce qui est un comble, vu son âge. Vraiment, elle m’a materné. Elle était très rassurante.

Le problème est que j’ai eu des fuites urinaires assez importantes après l’intervention. Là, encore, elle a été parfaite avec moi. Elle se montrait patiente, gentille, rassurante. Une horreur ! J’avais l’impression qu’elle se transformait en infirmière. Et moi, en vieux malade. Je n’étais plus son mari. Je n’étais plus son amant. J’étais son patient. Je n’ai absolument pas toléré cette situation.

Et les fuites ? Vous les avez traitées ?

Je les ai niées, surtout. Le médecin m’avait dit que ça allait se passer avec le temps. Qu’il fallait attendre la cicatrisation complète. OK. Alors, j’ai attendu. En clair, je me suis cloîtré. C’est-à-dire que je ne voulais plus dormir avec ma femme. J’ai installé ma chambre dans mon bureau. Là encore, elle a été d’une patience d’ange. Je crois qu’elle attendait que ça se passe. Que ça me passe. Alors, on avait une vie superficiellement normale avec les enfants, avec les amis. Mais plus aucune intimité pendant des mois. Le problème est que les fuites urinaires ne se sont pas passées.

C’est-à-dire ? Cela a duré combien de temps ?

Plusieurs mois. J’ai fonctionné comme un vieux con, c’est sûr ! Sujet tabou. Si ma femme essayait d’aborder le sujet, je me mettais en colère ou je partais. Nous n’avions plus aucune sexualité. Je me sentais vraiment diminué. Un vieux, quoi. J’étais irascible, tout le temps. Au point, que je ne supportais même plus que ma femme m’approche. Pas même un bisou. Pas un petit câlin. Je ne supportais rien. Je m’en sentais tellement incapable, que je la repoussais tout le temps.

Aujourd’hui, où en êtes-vous ?

En fait, j’ai bien vu que j’allais perdre ma femme, si je continuais comme ça. Alors je me suis relevé. J’ai rencontré une nouvelle fois mon urologue et je lui ai tout raconté. Comme une confession. Je suis allé chez le kiné. Un kiné vraiment bien. Il m’a vraiment permis de me retrouver. Et puis au bout de quelques mois, l’incontinence a disparu. Déjà, je me suis senti mieux. Ensuite, avec l’urologue, on a commencé à aborder la question de ma sexualité.

J’ai pris rendez-vous avec un psy qui nous reçoit tous les deux, ma femme et moi et on gère ça ensemble. En tous les cas, je ne crains plus les câlins. Là aussi, il a fallu une sorte de rééducation. Mais la vie a repris.

Incontinence urinaire chez l’homme : sources et notes

– Etude EPICONT (2000), étude INSTANT (2006), rapport ministériel sur l’incontinence urinaire (avril 2007).


– Site AFU, 2014.

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