Chute de cheveux

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Chute de cheveux : quand faut-il s’inquiéter ?

Chaque fois que vous brossez ou lavez vos cheveux vous en perdez des dizaines ? Ce phénomène a de quoi vous inquiéter, car même si la chute des cheveux est un phénomène normal chez les femmes comme chez les hommes, quand on constate un crâne devenant clairsemé, on se pose des questions…

Perdre 50 à 100 cheveux par jour est tout à fait normal au vue du cycle de croissance des cheveux. Ce cycle se divise en 3 phases : croissance du cheveu pendant 5 ans au plus, période de transition de quelques semaines, puis phase de chute, qui dure 3 mois et concerne plus de 10% des cheveux.

Les changements environnementaux (de température et de climat, l’exposition solaire, etc.) peuvent influencer le rythme de croissance et la santé des cheveux.

D’ailleurs, il paraît qu’en automne les cheveux tomberaient davantage que le reste de l’année : c’est ce qu’on appelle la chute de cheveux saisonnière, ou « effluvium physiologique ».

Mais une chute de cheveux est aussi souvent en rapport avec des facteurs physiologiques de l’organisme, et en particulier hormonaux.

Parfois – et c’est là que ça peut devenir difficile à vivre – la chute des cheveux commence par se voir… un phénomène courant chez l’homme, plus rare chez la femme.

On considère qu’au-delà d’une perte de 100 cheveux par jour, la chute de cheveux est pathologique.

Alors que faire lorsqu’on constate une perte de cheveux ” anormale ” ? Qui, et à partir de quand faut-il consulter ? Dans ce dossier, vous trouvez toutes les informations nécessaires pour combattre la chute de cheveux.

Car soyez rassuré : heureusement, plusieurs traitements contre la chute des cheveux sont disponibles, à condition d’en déterminer précisément la cause.

Chute de cheveux : les causes

Si la chute de cheveux persiste (plus de 6 semaines), ou si on constate une perte de cheveux anormale depuis quelques mois, il convient d’en rechercher la cause.

En fonction de certaines caractéristiques de la chute de cheveux (localisation, éventuels signes associés, âge, circonstance de la perte de cheveux…), un diagnostic peut être avancé.

Peuvent être à l’origine d’une chute de cheveux des facteurs ” extérieurs ” comme :

  • une carence alimentaire (manque de fer, protéine, zinc…),
  • un stress important,
  • un état de fatigue généralisé,
  • un traumatisme émotionnel…

Certaines maladies peuvent être aussi à l’origine d’une chute de cheveux anormale :

  • des troubles hormonaux comme ceux d’un dysfonctionnement de la thyroïde,
  • une maladie lupique,
  • une infection mycosique locale… 

Dans tous les cas, il convient de consulter un médecin qui effectuera éventuellement des examens complémentaires.

On peut vérifier tout d’abord que l’on ne prend pas de médicament susceptible d’entraîner une perte de cheveux. Il est connu que certains traitements lourds comme une chimiothérapie peuvent provoquer assez vite une perte de cheveux.
Dans la grande majorité des cas, les cheveux repoussent à l’arrêt du traitement, parfois plus drus, bouclés.

Les causes d’une perte de cheveux chez l’homme

La plupart du temps, la perte des cheveux – qui peut débuter dès 20 ans – est due à une alopécie androgénétique. Il s’agit d’un “excès de sensibilité” individuel aux hormones masculines, les androgènes. Ce phénomène est assez souvent lié à des facteurs héréditaires.

Les causes d’une perte de cheveux chez la femme

Les causes d’une la perte de cheveux chez la femme peuvent être diverses, mais il arrive aussi que l’origine soit comme chez les hommes, liée à un trouble androgénétique. A partir de la ménopause, les follicules pileux deviennent plus sensibles aux androgènes (hormones sexuelles mâles que les femmes sécrètent aussi en petite quantité).

Les oestrogènes (hormones sexuelles femelles) présents en grande quantité chez la femme, jouent un rôle important en contrant les effets des androgènes. Or, à la ménopause, la concentration d’oestrogènes diminue. Les femmes prédisposées à la perte de cheveux risquent d’avoir alors des cheveux plus clairsemés.

A noter aussi qu’après un accouchement, une perte de cheveux est tout à fait normale ; elle est due à la chute brutale des hormones de grossesse.

Une perte de cheveux anormale chez une femme nécessite donc de consulter. Après un examen clinique général, et bien sûr des cheveux, des examens complémentaires peuvent être effectués, en particulier pour connaître l’origine exacte d’un éventuel désordre hormonal.

Faites aussi notre test sur la chute de cheveux et évaluez votre risque personnel de souffrir d’une perte de cheveux !

Chute de cheveux : les traitements

On connaît de plus en plus les causes de chutes de cheveux même si, parfois, les solutions ne donnent pas toujours les résultats escomptés, ou sont assez complexes.

Traitements en cas de chute de cheveux saisonnière :

En automne, la chute de cheveux serait légèrement plus accentuée que le reste de l’année. Bien que cette chute soit naturelle, il peut être conseillé de faire une cure de compléments diététiques afin d’apporter aux cheveux les principes actifs (vitamines, fer, zinc) dont le bulbe pileux a besoin. Il s’agit soit du trio de vitamines B6-B5-PP, ou de compléments alimentaires (vitamines B, oligo-éléments, sels minéraux, acides aminés) vendus dans le commerce.

L’application de lotions capillaires peut être parfois bénéfique ; si ces produits ne peuvent empêcher la chute des cheveux, ils en favoriseraient la repousse. Les effets apparaîtraient au bout de 3 mois d’application. A noter que certaines de ces solutions tendent à graisser la chevelure. Et que ces lotions présentent le désavantage d’être chères.

Traitements en cas d’alopécie androgénétique :

Chez l’homme

Chez l’homme, dans le cas d’une alopécie androgénétique, un traitement local (à base de minoxidil) peut être envisagé. Le minoxydil à 2% ou à 5% est vendu en pharmacie sans ordonnance. Ces traitements ne sont pas remboursés. Il existe aussi un traitement oral, un comprimé par jour de finastéride 1 mg. Ce médicament ne peut se procurer que sur ordonnance, il n’est pas remboursé, lui non plus.

Même si ces médicaments ont prouvé leur efficacité sur la chute des cheveux, et même parfois la repousse (si le bulbe n’est pas détruit), l’effet de ces traitements n’est pas du tout garanti à 100%, chaque personne réagissant différemment.

Si aucun traitement n’a réussi, reste la solution des implants ou plutôt des micro-implants, coûteuse mais efficace. Cette technique consiste à prélever de petits morceaux de peau pourvus de cheveux, que l’on réimplante sur les parties chauves.

Chez la femme

Chez la femme, si l’origine est un trouble androgénétique, un traitement local par minoxydil peut être conseillé. Attention, la femme ne peut pas prendre de finastéride. D’autres fois, un traitement hormonal de substitution peut permettre de pallier à la chute des cheveux.

En fait, le mieux est de consulter un médecin généraliste ou un dermatologue. Certains sont spécialistes des problèmes capillaires.

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